Festival Locus Solus #2 – Lieu Unique (Nantes) – janvier 2013
tubiste
Patrick Wibart commence dès l’âge de six ans l’apprentissage du tuba avec Jean Jaques Herbin. Très vite repéré pour ses qualités vocales, il entre à dix ans dans la Maîtrise de Radio France sous la direction artistique de Toni Ramon.
Après cinq années passées à la maîtrise, il décide de se concentrer sur l’étude du tuba et entre à quinze ans au CNR de Paris dans la classe de Phillippe Legris. Élève de Bernard Lienard et Thierry Grimont, il est admis trois années plus tard au Conservatoire National Supérieur Musique et de Danse de Paris dans la classe Saxhorn basse et Euphonium de Phillippe Fritsch et Jean Luc Petitprez. Il y commence l’étude du serpent avec Michel Godard.
Très vite passionné par cet instrument il entre, parallèlement à son cursus moderne au CNSMDP, au département de musique ancienne du CRR de Paris dans la classe de Jean Tuberry et Serge Delmas.
Puisant ses influences aussi bien dans le monde musical baroque que contemporain, il met un point d’honneur à ne pas mettre de barrières entres les styles et les époques. Il est invité dès 2010 pour jouer le serpent avec de nombreux ensembles de musique ancienne dont La Fenice, le Centre de Musique Baroque de Versailles, Les Passions, l’Ensemble Sagitarius ou le Parnasse Français.
Toujours en collaboration avec des compositeurs, il crée plusieurs pièces pour serpent de Gérard Pesson, un concerto pour serpent et ensemble de Benjamin Attahir avec l’ensemble Le Balcon ainsi que Grand Défilé, pièce de théâtre musicale pour serpent et électro-acoustique d’Aurélien Dumont.
En 2011, il devient boursier de la Fondation Meyer pour sa pratique de l’ophicléïde et du tuba historique.
Cette même année il est invité par le chef d’orchestre Pàl Nemeth pour jouer un concerto pour ophicléïde à Budapest, et joue en orchestre sous la direction d’Emmanuel Krivine avec La Chambre Philharmonique, et celle de John Eliot Gardiner. Il crée en 2012 l’Ensemble Ænea avec le compositeur et chef d’orchestre Benjamin Attahir et intègre le Spat’Sonore, instrument acoustique tentaculaire, sous la direction de Nicolas Chedmail.
